Cosmic Dancer

17 février 2009

Je suis en train de prendre l'habitude d'aller au cinéma seule. Prélude de l'année prochaine où je serais quelque part en socio (ouais, je sais où je serais dans deux ans - Brest, où je vais faire mon Master - Strasbourg, mais pas où je vais l'année prochaine. Très logique et utile). Cela ne m'empêche pas d'y emmener parfois ma petite soeur. Dimanche dernier, donc, nous sommes allées voir Les Enfants de Timplebach (première diffusion à Tournon depuis sa sortie mi-décembre). Ne le voyez pas, il est nul. Il fallait donc supporter la médiocrité du film (non pas que je n'aime pas les films pour enfants, avec des enfants, mais je pense que le genre a atteint des sommets avec Big City et que rien ne l'égalera jamais), mais aussi les voisins. Certaines personnes devraient être interdites d'accès au cinéma. Une espèce de vieille beauf (ça se dit pour les femmes ?) a emmené ses deux gamins ultra-mal élevés (comme elle) voir un film, les rires ultra-bruyant de type on les entends eux mais surtout pas le film sont supportables. Mais les commentaires en plein millieu du film (oh, t'as vu, il a fait ça ! - Non, tu penses ?), les répétions de répliques pseudo-drôles et les commentaires hurlés pour commenter ce qui se passe à l'écran (si si, la gamine l'a vraiment fait) étaient plus qu'insupportables. Sans compter le gamin qui a tapé du pied pendant tout le film (bruit plus vibrations du sol et des sièges). Je ne pensais pas qu'à plus de quarante ans, avec des gosses d'une dizaine d'années on puisse se comporter au cinéma (donc, en société) comme dans son salon.

Je me suis mise ce week-end à sortir tous les vieux albums photos pour en mettre un peu sur Facebook. ça faisait longtemps que je n'avais pas fouillé de se côté-là. Je trouve ça génial de pouvoir se revoir quand on était petit. Et moi qui ai une super mémoire, j'ai réussi à buger sur certaines personnes (il a même fallu que ma mère me nomme deux d'entre elles, et sincèrement j'aurais jamais trouvé toute seule). Enfin c'est toujours très drôle de revoir certaines photos.

J'ai regardé Le Péril Jeune la semaine dernière (j'arrive à la constante d'un visionnage tous les six mois). ça me fait toujours rire de les voir débattre du chômage, avec Hélène de Fougerolles qui affirme que de toute façon, elle a entendu à la radio que d'ici deux ans ça n'existerait plus. Si seulement. Et quand tout le monde chôme, ma mère me téléphonne pour me faire bosser deux jours en intérim'. Plus on s'enfonce dans la crise, plus les femmes pensent à leur physique (ouais, en fait le job c'est du conditionnage dans un laboratoire de consmétiques). Enfin, là en ce moment c'est le shampooing lissant Kanéllia (experts en ethno-cosmétologie : chaine de produits pour les peaux noires ou mates).

J'ai lu une interview de Gisèle Halimi dans VSD. Je savais même pas qu'elle était encore vivante. Je sais, c'est pas bien, d'autant qu'elle est de la génération Groult, Veil, Beauvoir. 80 ans, tu lui en donne 20 de moins. Peut-être qu'en fait, le féminisme rajeunit. De son combat, je ne connaissais que le procès de Bibogny. Là, je l'ai découvert un peu plus. Elle est je trouve plutôt intégriste dans son féminisme, et très proche de Simone de Beauvoir (qu'elle a d'ailleurs fréquentée). Elle parlait de l'instanct maternel, qui pour elle(s) n'existe pas. Je pense que je suis d'accord. Par contre, je n'irais pas jusqu'à dire que le temps partiel est un piège qui dévalorise la femme. En effet, il faut l'accorder bien plus souvent à l'homme, l'idéal serait que 50% des temps partiels soient occuppés par des hommes, mais la société est telle que s'il n'existait pas, beaucoup de femmes seraient dans des sitations délicates, ne pouvant gérer un emploi ET leur vie de mère. Je ne dis pas que je cautionne, mais que les mentalités doivent encore changer, et que le combat féministe est loin d'être terminé. C'est l'une des rares femmes qui ne condamne pas Rachida Dati pour sa grossesse et sa reprise du travail 5 jours après, ce qui ne m'étonne pas au vu de sa personnalité. Je trouve que sur ce point là, elle sépare excellement bien les choses, car elle est loin d'avoir une bonne opinion de la ministre de la Justice .

Un petit mot sur les Tudors, la saison deux est effectivement moins bonne que la première. Les premiers épisodes sont peut-être un peu plus lents, et ceux que j'ai vus hier (5 et 6) sont certes plus rythmés mais pas de meilleure qualité. Je ne sais pas vraiment qu'en penser, c'est la permière fois que je ris du début à la fin d'un épisode. Anne Boleyn complètement bourrée en pleine crise de paranoïa qui accuse Henry d'avoir un harem. Thomas More en plein trip religieux de type Blaise Pascal qui s'en fout que sa famille devienne pauvre parce que s'il prête serment il ira en Enfer (mais pas sa famille qui elle a jugé serment). Sa condamnation à mort (il sera traîné de je sais plus où à je sais plus où avant d'être pendu jusqu'à ce qu'il soit à moité mort puis on lui arrachera ses entrailles pour les brûler devant ses yeux avant de trancher ses parties intimes puis il sera décaptité et enfin on démembrera son corps), Henry qui pris de remords décide qu'il sera "juste" décapité puis qui fait une dépression parce que son ami est mort. Le Pape - la façon de parler des Papes m'a toujours fait mourrir de rire. Mais surtout George Boleyn aka. Jean-Luc Delarue. Pendant son mariage avec une femme - il est gay - il fait des grimaces (type dérapage J.-L. D.) à son petit ami le musicien Marc qui lui même se fait draguer par Anne.

Ce soir, je regarde Into The Wild (probablement, ça dépend de mes parents), et demain je vais à la Fnac, je m'offre grâce à mes amies deux albums pour mon anniversaire, lesquels ? Si vous avez des idées, donnez-les vite. J'hésite entre les derniers Franz Ferdinand, Anthony & The Johnsons, Alela Diane et Beirut.