Whatever Happened To The Teenage Dream

    Que de choses à dire. On va essayer de le faire de façon chronologique, c'est plus pertinent. Alors d'abord, j'ai fêté la fête de la musique à Lyon, avec Rémy, Emie et Maxime. On a bien rigolé, j'ai enfin pu voir le Citron en vrai ; c'est classe. On s'est tapé un gros délire avec un bourge efféminé bourré (on a découvert après qu'il était bi à tendance homo) qui ressemble à Rod Stewart jeune. Bref. Le plus important, c'est que j'ai trop trouvé quelqu'un pour m'héberger pour aller voir MGMT, mais j'en parle >là< alors je vais pas revenir dessus... Je sais plus ce que je voulais dire, y'a le clip d'Alphabeat qui passe, et le chanteur est vraiment trop mignon. Je me déconcentre vraiment facilement...

    J'ai récemment - il y a deux semaines - vu Le Dernier Roi d'Écosse et je dois avouer que ce film m'a bouleversée. Je ne saurais dire si c'est la cruauté d'Amine ou la naïveté de Nicholas, mais vraiment, j'étais tellement retournée que la simple idée de penser à l'Écosse me terrifiait. Je n'aurais vraiment pas voulu vivre en Ouganda ces temps-là.

    Toujours dans le registre du cinéma, j'ai vu Les Seigneurs de Dogtown. Emile Hirsch est vraiment un acteur génial (non, je ne compte toujours pas voir Into The Wilde), et Heath Ledger était... pour ce film, il est vraiment devenu Skip, il suffit de voir le making of, avec des interviews du vrai et du faux, il a pris le même accent, la même façon de parler, d'agir... Et puis ça m'a fait super plaisir de voir Eliott (le fils de Jack le débile gay dans Will & Grace ; Michael Angarano de son vrai nom) dans un autre environnement. Je me suis acheté Coffe & Cigarettes. J'ai commencé à le regarder, mais Capucine ma chère sœur a absolument voulu que je lui fasse des crêpes, alors j'ai du stopper net (en plus c'était la séquence avec Bill Murray) et il est vrai que j'adore. Surtout le coup de frère jumeau d'Elvis...

    J'ai aussi eu l'immense chance d'aller voir Sex & The City. Que j'ai détesté. La série, avec des épisodes de 30 minutes que tu vois rarement, c'est sympa. Mais un film entier de 2h15, c'est pas possible. Au bout d'un quart d'heure, je m'ennuyais déjà, et au bout de trois, à la fin de chaque séquence, je me disais "faites que ce soit la fin..." en vain. C'est trop superficiel (sauf la robe Dior, parce que j'aime bien Dior ; c'est tout), trop lourd (le espèce de fausses blagues pendant le faux voyage de noces), trop long, trop cucu (oh là là, tu m'a planté le jour de mon mariage ou j'avais invité plus de 200 personnes, ma carrière est foutue !!! T'as qu'à pas te marier !!!!!), trop consensuel (bien sûr, à la fin tout le monde pardonne tout et se remet ensemble, sauf la veille coureuse de pantalons de 50 ans qui se retrouve de nouveau célibataire, comme par hasard...). Sincèrement, je ne le conseille pas.

   

    A part ça, je suis redevenue accro à That 70's Show. Et je n'en ai pas honte. Cette série est super, c'est drôle, ils sont tous bien habillés, et ils écoutent que de la bonne musique (sauf Jackie, mais c'est normal). On m'a convertie à Dr House, ça me change d'ER, y'a moins d'action et c'est plus cérébral. Cela dit, j'adore les deux. A ce propos, Syd Barrett n'était pas schizophrène. À 22 ans, il a contracté une maladie mentale proche de l'autisme, sauf qu'il était pas autiste, sinon ça ce serait manifesté beaucoup plus tôt.

    Petit paragraphe télé (même si je regarde les séries en streamin) qui m'amène à faire un énorme hommage à Arte. Suite au succès l'année dernière de leur revival du "Summer Of Love", ils consacrent cette année leurs mardi soir au thème "Summer Of The 70's" (d'ailleurs mardi c'est Bob Dylan ; toutes les infos >ici<). Mais ils diffusent aussi tous les jours "Top Of the Pops", présenté par mister Philippe Manœuvre (un peu trop fan ce Rod Stewart à mon goût) dont le principe est simple. Ils passent des images d'archives des 70's de la célèbre émission de la BBC "Top Of the Pops". Ainsi, hier, j'ai pu voir un morceau des Who (je ne me souviens plus de la chanson ; juste que Roger était super sexy avec ses cheveux longs et que les immenses salopettes en jean ne vont à a Pete Townsend), puis la fort drôle chanson My Ding-A-Ling interprétée par Chuck Berry et enfin un Metal Guru paléontologique aussi glamour que psychédélique. Un délice. Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi Marc Bolan n'a pas marqué les esprits en France ; en général, quand je fais écouter du T-Rex à ma mère, elle me fait "C'est Billy Eliott ça, non ?". Cela dit, on ne peut pas en vouloir à ce chef d'œuvre du cinéma anglais, car sans lui, elle connaitrait même pas. [PS : en plus là il vient de passer (Bang A Gong) Get It On !!!]

This here so song it ain't so sad.
The cutest little song you ever had.
Those of you who will not sing,
You must be playing with your own ding a ling.

Oh my ding a ling, my ding a ling,
I want you to play with my ding a ling !

Vidéos : My Ding-A-Ling by Chuck Berry @ Top Of The Pops (#2, quand même !) [en 2 parties]
L'incroyable charme de l'enfant paléontologique de la révolution...