The sun is an old friend
Wah, je viens de jouer à regarder les statistiques de mon blog c'est bizarre. Ouais, je sais j'ai que ça à faire. Je n'ai aucun oral blanc d'anglais demain pour lequel je devrais être en train de réviser. Non. J'ai pas non plus trois lignes de grec à traduire - dit comme ça ça a l'air ridicule, mais en fait ça prend bien une demi-heure/trois quarts-d'heure. Je préfère penser à la prochaine fois où j'irais en ville pour acheter ma place pour Mando Diao. Acheter est un bien grand mot étant donné que le Conseil Général va entièrement financer mon entrée et qu'en plus il me restera encore 7€ - il me reste encore un mois pour trouver une idée intelligente pour les utiliser. Ce Conseil Général qui me doit encore une place de cinéma qui va me mener tout droit à OSS 117 - j'ai une vraie passion pour les parodies de films d'espionnages - mais ça j'en parlerais quand je l'aurais vu.
Je suis super accro à Ziggy Stardust en ce moment, l'album tourne en boucle dans mon mp3, dans ma chaine hi-fi, dans mon ordinateur, et partout ailleurs où il peut tourner en boucle. Je pense que d'ici une dizaine de jours, je ferais une OD. Grand max. Par contre, je ne me lasse pas de mon obsession suédoise - ça passera bien un jour, ou pas. En plus d'apprendre plein de mots très utiles tels que "balcon", "faire le ménage", "jouer de la batterie" ou encore "froid" - ouais, msn avec Peter ça aide - qui me seront d'un grand secours l'année prochaine quand je débuterais en suédois à la fac - j'avais oublié qu'il y avait ça à Lyon, ça me fait une raison d'être contente d'aller là-bas - chose qui présuppose que j'ai des cours - non non, je ne me fais aucun soucis, Lyon 2 n'est pas encore bloqué jusqu'à la fin du mois avec grande menace d'annulation des exams, mais bon, je doute que les cours n'aient pas repris d'ici septembre -, je regarde les interviews en suédois que les Mando linkent sur leur myspace - et en effet, je ne comprends absolument rien - mais comme il y a aussi des vidéos acoustiques, j'ai de quoi faire - d'ailleurs je comprends tous les mots suédois qui ressemblent à l'allemand. C'est une grande fièreté, parce que je trouve enfin une utilité dans l'apprentissage de cette langue dont les sujets abordés en cours sont passionnants : mondialisation, intégration, travail. Là, cette semaine, on vient de commencer le pire texte. Der Dönnerkebab, ein Integrazionfaktor - l'orthographe et les genres sont approximatifs, j'ai quand même pas appris le titre par cœur. Eh ouais, tous les jours de midi à une heure, on analyse la façon dont le Kebab est devenu le plat numéro 1 d'Allemagne, et comment il a beaucoup aidé l'intégration des turcs en Allemagne. Avant de manger. Le plus dérangeant, c'est que j'ai une sainte horreur du kebab. La vue, l'odeur, le gout, la fabrication, la simple pensée, tout cela me donne instantanément la nausée. C'est vraiment atroce, je ne supporte pas ce plat, je sais pas, il me fait vomir, je ne saurais l'expliquer, mais pour le coup, c'est vraiment physique. La torture. Tous les jours. Il nous reste deux semaines, je crois, à bosser là-dessus. Je survivrais.